La députée Laure de la Raudière déclarait le 28 avril dernier, à l’occasion du débat parlementaire à l’Assemblée nationale qui a suivi la déclaration du gouvernement relative à la stratégie nationale de déconfinement, ceci :
« Nous ne pensons pas, comme certains utilisant à outrance les “yakafokons”, que nous aurions pu prendre d’autres décisions que celles prises par l’exécutif au vu des connaissances scientifiques, ou plutôt du manque de connaissances scientifiques, sur le virus ».
Cette déclaration de la parlementaire met l’accent sur la façon dont la décision politique peut, et doit, s’appuyer sur l’état de l’art scientifique.
Un tel dialogue entre la communauté scientifique et les pouvoirs publics apparaît d’autant plus important dans un contexte de crise sanitaire ayant abouti à un confinement général de la population, dont la conséquence la plus immédiate a été de mettre tout un pan de l’économie à l’arrêt, générant des coûts directs, et des répercussions de long terme des plus incertaines.
Se pose donc la question de l’efficacité de l’action publique et de la place accordée à la science dans la prise de décision politique.
Le débat s’intitule : « Sciences et politiques : quelles relations ? »
Avec : Emmanuelle DUCROS, journaliste à l’Opinion, Virginie TOURNAY, directrice de recherche au C.N.R.S., Pierre HENRIET, député de la Vendée,(GODF).
Chroniques : Marie-Josee Freling & Gaspard-Hubert Lonsi-Koko, Christiane VIENNE, Claire Donzel, Michel Baron, Alain Vordonis, Marc Tullepois, Pierre Yana, Franck Fouqueray.
- Animation : Elise Ovart-Baratte
- Réalisation : Gilles Saulière - RadioDelta
