Romancier, essayiste, Bernanos publie d’abord des écrits de combat. Il croise le fer avec la modernité technique, oublieuse de ce que l’homme a une âme. À l’inverse, son écriture vive, enfiévrée est un véritable aiguillon pour la pensée et réveille les esprits enclins à s’assoupir dans le confort de leurs certitudes de moderne. Résolument inclassable, Bernanos interdit à son lecteur de l’enfermer dans un quelconque camp (réactionnaire, passéiste). On citera, parmi ses grands essais, La Liberté pour quoi faire ?, La France contre les robots.
Monique Gosselin-Noat, Professeur émérite des Universités (littérature française) spécialisée dans l'étude des écrivains engagés des années vingt- trente (Bernanos, Malraux, Nizan mais aussi Céline, plus tard le Bloc-Notes de F. Mauriac) ; autre spécialité : l'autobiographie sous toutes ses formes au XXe siècle . (Green, Sartre, Sarraute etc...).
Dernier ouvrage : Bernanos, romancier du surnaturel et antérieurement : Bernanos, militant de l'éternel, (édition Michalon) chargée dans la Pléiade Bernanos de Monsieur Ouine et Dialogues des carmélites.
Cycle de conférences proposé dans le cadre du pôle de recherche, Année 2015/2016 de l'Observatoire de la modernité.