Au premier abord, il semble difficile, voire impossible, de trouver le bonheur en temps de crise, celle-ci rompant avec un état stable et convenable. Cela nous condamnerait donc au malheur et réclamerait que l’on se tourne vers ceux qui, en charge des affaires économiques, sociales et culturelles, détiendraient le pouvoir de faire notre bonheur. Pourtant, ce dernier dépend-il réellement des choses que l’on possède ou que l’on ne possède pas ? Claude Obadia, professeur agrégé de philosophie à l’UCP, nous invite à la réflexion autour de la question : que faire et que penser pour être heureux, ici et maintenant ?