
Je suis allée à Santiago de Chile, j´étais dans le musée de la mémoire et des droits humains, dans une des galeries qui s´appelle « Des absences et des distances » avec de photographies de Gustavo Germano. Cette exposition nous raconte les deux premières parties d´une trilogie qui s´agit sur les trois méthodes de répression et de torture qu´on a utilisé pendant les répressions des dictatures du XX siècle qui ont été utilisé contre ceux qui s´opposaient, selon dit Gustavo Germano. La mort, l´exile, la prison, la disparition forcée des gens et l´exil sont des crimes qui transcendent le moment même où ils ont été commis pour rester de manière permanente. Le caractère reste pendant le moment de la disparition qui impose le deuil ou pendant la longue durée de l´exil. On observe des photographies, on voit beaucoup des personnes qui ont quitté leurs pays - le Chili, l´Argentine - et ils se sont exilé au Mexique, en Espagne et France. Ce sont des photographies remplies de beaucoup d´émotions parce qu´elles montrent d´abord un portrait du moment où les personnes quittent leurs pays et après un deuxième portrait où on voit comment ces mêmes personnes ont changé après avoir vécu longtemps dans l´exile. Ca veut dire des absences et des distances.