Dans cet épisode de Décharge, je suis allée à la rencontre de Christophe. J’aime bien parler d’enjeux féministes avec lui ; quand c’est le cas, je n’ai le droit ni à l’argumentaire « not all men », ni à la contrainte de peser mes mots pour éviter qu’il se sente attaqué. Christophe écoute. C’est d’ailleurs une des choses que le féminisme lui apporte : ne pas prendre son expérience de mec, blanc, cisgenre et hétéro comme base neutre, mais écouter, et surtout déconstruire. Ça semble logique... Alors c’est ce qu’il fait : vision hétéronormée du couple, rapport aux autres hommes et aux Boys’ club, sexisme des institutions politiques supposées progressistes. Et lorsque que je lui ai proposé de l’interviewer et qu’il m’a répondu ne pas se sentir forcément légitime, j’y ai vu une forme de recul et réflexivité sur son militantisme. Est-ce sa place ? Je pense que oui, car une société moins normée et binaire ne peut s’obtenir sans la complicité de toustes-x.
Dans cet épisode on parle de remettre en question ses privilèges, de perception des injustices, mais aussi de rompre les liens du boys club et de plaisir prostatique, entre autres.
Bonne écoute !!
