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Editorial par Félicité Amaneyâ Râ Vincent Chef

LA VOIX PRIMORDIALE DE L’AFRIQUE DANS LE MONDE

Le sommet du G20 tenu pour la première fois en Afrique n’est pas un simpleCyril Ramaphosa d’inscrire les priorités africaines dans l’agenda global.

Le texte s’ouvre sur l’ubuntu, cette philosophie africaine qui rappelle que l’identité de chacun se construit dans l’interconnexion. Ce symbole n’est pas anodin : il affirme que l’Afrique n’est plus spectatrice mais actrice, et que son humanisme peut inspirer un multilatéralisme renouvelé.

·        Sécurité : les conflits du Soudan et de la RDC sont enfin placés au même rang que ceux d’Ukraine et deGaza.       Dette : le G20 reconnaît l’étau des taux d’intérêt qui étouffent les économies africaines et promet de renforcer le Cadre commun.

     Climat : le communiqué admet que l’Afrique paie le prix fort des catastrophes climatiques et appelle à des financements équitables.

Plus de 600 millions d’Africains vivent sans électricité. Le partenariat Mission 300 promet de connecter 300 millions de personnes d’ici 2030. L’Ubuntu Legacy Initiativeveut accélérer les projets transfrontaliers en énergie, transport et numérique, indispensables pour libérer le potentiel de la ZLECAf.

Le Cadre sur les minérauxcritiques vise à mettre fin à l’exportation brute héritée de lacolonisation, en favorisant la transformation locale. L’Initiative IA pour l’Afriqueaffirme que le futur numérique mondial ne peut se construire sans la jeunesse africaine, moteur de souveraineté technologique.

Le soutien à la couverture santé universelle et à la production locale de vaccinsmarque une avancée vers l’indépendance sanitaire. La lutte contre les flux financiers illicites — 88 milliards de dollars envolés chaque année — est uneexigence de justice. Quant à l’objectif de réduire les NEET de 5 % d’ici 2030, il rappelle que l’avenir du continent repose sur sa jeunesse.

Le Partenariat pour l’Afrique est présenté comme le chapitre le plus ambitieux jamais consacré au continent dans un communiqué du G20. Mais les Africains savent que les promesses ne suffisent pas. Ce cadre 2025-2030 ne sera crédible que s’il se traduit en financements, en infrastructures et en emplois.

Johannesburg 2025 est un moment de rupture. L’Afrique a forcé les portes du G20 et inscrit ses priorités dans l’agenda mondial. Reste à transformer les engagements enréalités. Car pour l’Afrique, il ne s’agit plus de reconnaissance symbolique :il s’agit de survie, de dignité et de souveraineté.

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✍️ Félicité Amaneyâ Râ Vincent Chef   

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