Ce que j’aime chez Nietzsche, c’est l’art du déséquilibre. Et des fausses pistes. Et du retournement. « Je suis caché et je ne le suis pas » comme dit Arthur. On comprendrait ça, on comprendrait tout de Nietzsche aussi. Et on respirerait loin, très loin, le plus loin possible de tout le petit cortège de fous bouffons, tristes, déjà mort-nés, qui en ont fait leur idole, drôle d’idole tout de même, et le suçotent en vierge folle. « Où l’on ne peut plus aimer, dit Zarathoustra, il faut passer ».
Lecture du chapitre « En passant » d’Ainsi parlait Zarathoustra (Troisième partie), dans la traduction de G-A. Goldschmidt. Il faut aller jusqu’au bout de la lecture, qui rencontre un feat improbable avec Deleuze lisant lui-même un paragraphe d’Humain trop humain (« Le voyageur ») sur la musique de Heldon.
Musique finale : « Le voyageur », Heldon.