Après cinq jours d’une grève entamée le 26 avril dernier, le gouvernement Trudeau, avec l’appui total de ses homologues de la CAQ au provincial, a privé les débardeurs du SCFP375 de leur droit démocratique de faire la grève en leur imposant une loi spéciale de retour au travail.
De plus en plus, le droit de grève n'existe que sur le papier. Les infirmières, les enseignantes, les travailleurs de la construction, les travailleurs du rail : tous ont déjà fait face à des lois spéciales injustes ou des menaces de loi. Nous ne pouvons pas laisser nos grèves être écrasées par ces lois de retour au travail antidémocratiques.
Par Julien Arseneau