Confinement à Bordeaux. Cette journée soirée avait pourtant bien commencé.
Cinq soirs de teuf plus tard, Le groupe que je nommerai “GSM” paradoxalement, étant donné leurs vingtaines de printemps, pourrira une partie de mon samedi nuit avant d’avoir eu le temps de comprendre qu’on s’était fait baiser sur le plan. A quatorze heures on avait pris de l’avance, je me laissais trainer dans le traquenard vers 20h. C’était ça ou déprimer déchirée, toute seule à l’appart. Le plan a bougé ? C’est pas ça qui était prévu. On devait y aller en mode team, le premier saoulé fait signe aux autres qu’on se casse. Dans la rue, la loyauté marchait déjà loin à cent mètres devant, sans vérifier les membres de l’équipage féminin.
Trois gamines et leurs potes plus tard, leur plan B s’activera pour s’infiltrer chez C. Donc chez mon hôte à qui je loue une chambre.
Deux heures après avoir réduit son cerveau en bouillie, je switcherai quelques bières plus tard, pour ne pas ruiner aussi ma deuxième partie de soirée.
A trois heures du mat plus trois grammes, le projet de création d’une nouvelle équipe locale associative bordelaise, naîtra au milieu d’un cimetière de fins de joints et de capsules écrasées.