Nicolas Deshais-Fernandez est paysagiste et botaniste.
Je vous propose de découvrir le travail de son atelier et le manifeste qu'il porte et défend : la territorialisation du vivant autour du "laisser faire", où le principe est d'observer la nature avant d'intervenir. L'atelier s'attache donc à créer les conditions idéales pour que la nature et le projet s'hybrident plutôt que de développer une approche très interventionniste.
On découvre également le rapport que Nicolas entretien avec la photographie et le végétal depuis son enfance. Ce lien très fort entre art et nature propose une interview que j'ai trouvée très poétique appuyée par des références comme le livre-photo Flore des friches urbaines d'Audrey Muratet et Marie Pellaton avec les photographies in situ de Myr Muratet. Ou encore le travail de Laurent Champoussin.
Il est question également des correspondances botaniques de Jean-Jacques Rousseau, de l'exposition de Nicolas sur la bse sous-marine de Bordeaux intitulée "Improbabilis, le végétal sous les obus", ou encore et évidemment de la galerie Horae à Paris que Nicolas a créé avec Gervaise Thiriet de l'agence WTFA architectes.