Voilà déjà une semaine, nous avons chanté comme si nous n’allions jamais oublier : "Le Christ, le Seigneur, est ressuscité aujourd'hui !"
Mais le mardi s'est avéré pluvieux, dans le ciel et dans nos yeux. Mercredi, tous les griefs, petits et grands, ont commencé leur marche redoutable et coutumière : le collègue arriviste qui ne pense qu'à lui, l'augmentation du prix de la nourriture et du gaz, les souvenirs de choses brisées qui remplissent nos pensées lorsque le sommeil tarde à venir. La signification de Pâques a été reléguée en marge de nos journées. Les fleurs se fanent. La lumière blanche et brillante a pâli.
C'est pourquoi nous devons nous rappeler les uns aux autres la puissance de la bonne nouvelle : "Vous étiez autrefois morts à cause de vos fautes et de vos péchés" (Eph 2. 1). "Mais Dieu a pardonné vos péchés et vous a donné une vie nouvelle par le Christ" (Col 2. 13). "C'est par la grâce que vous avez été sauvés, par la foi - et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu" (Eph 2. 8). "Cela signifie que toute personne qui appartient au Christ est devenue une personne nouvelle. L'ancienne vie a disparu ; une nouvelle vie a commencé !" (2 Cor. 5. 17).
Les gros titres font rage et les prix s'envolent. Les inquiétudes arrivent et le tonnerre gronde. Mais un fait clair demeure : Le Christ est vivant, et Il marche sur une route près de chez vous.
Alors, restez dans la grâce.
