LE DOUX CHANT DE LA GRÂCE
Demandez à n'importe quel musicien compétent et il vous dira que tout commence par la pratique.
Derrière l’éblouissante prestation en salle de concert ou la vidéo qui devient virale se cachent des centaines - voire des milliers - d'heures de répétitions fastidieuses et sans battage médiatique. L'habileté cognitive, la mémoire musculaire, un sens aigu du timing et une touche d’interprétation expressive se fondent, enfin, en un moment qui peut apaiser ou défier, inspirer ou étonner.
Nous nous entraînons à être ce que nous voulons être, même si, chaque jour, notre entraînement n'est pas parfait. Si nous répétons nos blessures - les rebuffades que nous avons ressenties, la méchanceté que nous avons endurée, les choses fausses qui nous ont fait pleurer - nous construisons des « moi » peu harmonieux qui amplifient la laideur du monde.
Et si, par la grâce, nous pratiquons la paix ; si nous vivons l’authenticité et l'amour, le chant de Moïse et de l'Agneau devient la musique de nos vies (Apoc 15. 3). Nous chantons avec ceux qui font la fête ; nous réconfortons ceux qui pleurent un être cher. Nous dépassons l'objectif insignifiant de bien « sonner », et commençons réellement à faire du bien. La grâce qui a rempli nos ténèbres par des chants suscite maintenant un espoir profond pour ceux qui ont besoin d'une mélodie.
Pratiquez donc la gentillesse et la joie. Répétez comment Jésus vous a sauvé - du péché et de vous-même. Que la douceur de votre voix reste dans les mémoires. Dix mille oreilles vous béniront.
Et restez dans la grâce.
