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Description

Nous regardons les photos de nos camarades de classe d'antan, nous souvenant de leurs talents, de leurs rires, de leur optimisme sans limite. Nous allions, sans ordre particulier, changer le monde, travailler pour la paix, être millionnaires à 30 ans, nous hisser au sommet de l'échelle sociale, épouser des personnes sages et belles, prendre de merveilleuses vacances. La vie semblait être un banquet sans fin.

Mais nous avons appris à quel point le monde est dur. Nous avons goûté à l'amertume et au chagrin. Nous avons vu de grands amours se refroidir et s'évanouir comme la fumée. La compétition nous épuise encore et encore, pour aller de l'avant ou simplement pour rattraper le temps perdu. Des milliers de fois, nous nous demandons : "Qu'est-ce qui aurait pu se passer ?"

Le regret est toujours notre plus petit dénominateur commun. Selon l'échelle de certains, nous aurions déjà dû accomplir plus, vivre plus d'expériences, acquérir plus.

Et quand nous pensons à tout ce que nous avons promis à Dieu, le remords devient encore plus profond.

C'est pourquoi nous devons écouter l'Évangile, souvent. Personne d'autre ne dit ce que le Père dit toujours : "Même si vos péchés sont comme l'écarlate, je les rendrai blancs comme la neige" (Es 1. 18). "Il ne nous a pas punis comme nous l’aurions mérité, Il ne nous a pas fait payer le prix de nos fautes. Sa bonté pour Ses fidèles monte aussi haut que le ciel au-dessus de la terre." (Ps 103. 10-11).

Seule la grâce peut vaincre le regret. Avec l’apôtre Paul, nous pratiquons cette vie abondante que Jésus est venu nous donner : "Je fais cette seule chose : j'oublie ce qui est derrière moi et je tends la main vers ce qui est devant moi" (Phil 2. 13).

Maintenant, restons dans la grâce.