Anne-Lise Ulmann, chercheuse-intervenante dans le domaine de la formation, et Sandro de Gasparo, ergonome, intervenant-chercheur, explicitent les liens entre travail et émancipation tels qu’ils les appréhendent dans leur activité.
Le travail est couramment appréhendé comme une contrainte, un mal nécessaire pour répondre à des besoins économiques. Le slogan bien connu « Perdre sa vie pour la gagner » est le reflet de cette approche. Caractérisé dans le contrat de travail par le lien de subordination entre employeur et salarié, souvent source de douleur physique et psychique, il peut même être vécu comme une aliénation. Nous sommes allés à la rencontre d’acteurs qui, chacun à leur manière, oeuvrent pour que le travail puisse être un lieu d’émancipation individuelle et collective. Spécialiste de la formation, ergonome, directrice d’un Tiers-Lieu, directeur d’une coopérative d’activité et d'emploi, ils partagent avec nous leurs expériences et leurs réflexions.
Anne-Lise Ulmann est docteur en sciences de l’éducation, maître de conférences en sciences de l’éducation au CNAM. Ses travaux portent sur les liens entre le travail et la formation ainsi que les modalités d'intervention dans les organisations.
Sandro de Gasparo est ergonome , enseignant à l’Université de Paris 1, intervenant-chercheur associé au Laboratoire d’intervention et de recherche ATEMIS.
Pour aller plus loin :
Anne-Lise Ulmann parle de la créativité dans le travail à l’occasion de la parution du livre La créativité au travail :
https://www.editions-eres.com/ouvrage/4124/la-creativite-au-travail
Sandro de Gasparo parle de la santé et du bien être au travail :
https://www.youtube.com/watch?v=LEjNAjDugbQ.
crédits :
Musique : Todd Papke, Orlando