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Description

Amira Chebli est de ces artistes qui se distinguent par une incroyable présence devant la caméra, mais aussi sur scène.   


De cette comédienne et danseuse performeuse, quelque chose se dégage. Quelque chose qui relève à la fois de l’esthétisme artistique mais aussi du respect identitaire.   


Diplômée de l’institut supérieur des beaux-arts de Tunis, la jeune femme se fraie, depuis quelques années déjà, un chemin bien pensé dans le milieu artistique, en choisissant avec soin ses apparitions et ses participations.   


C’est d’ailleurs à travers le personnage de Habiba dans le feuilleton « Nouba » de Bouchnak que s’est faite la rencontre avec le grand public.  Mais Amira Chebli c’est bien plus que ça. C’est « La vie est un songe » de David Bobé ou encore « Tunis By Night » de Elyes Baccar pour ne citer que ces deux œuvres du théâtre et du cinéma.   


Bien que discrète, l’ancienne militante à l’UGET n’hésite pas à s’exprimer sur les sujets sensibles ou qui fâchent lorsqu’elle en ressent le besoin.  Engagée jusqu’au bout pour les causes qui lui tiennent à cœur, je suis bien contente lorsqu’elle accepte de discuter avec moi sur la question de l’évolution de la francophonie en Tunisie.   


Aujourd’hui, Amira mène une carrière entre la France et la Tunisie et est amenée à jouer dans les deux langues. Elle m’explique dans cet épisode comment elle voit et vit ce rapport à la langue dans son quotidien qu’elle vit entre les deux rives.  Mais avant de parler du présent, je propose à Amira de faire un flashback pour nous raconter son enfance à Zarzis puis à Tunis et son apprentissage du français dans ces deux villes.