Les ombres s'allongent à l'entrée de la grotte de Lascaux, la
vraie grotte, celle qu'on ne peut plus visiter. Un frisson me parcourt. Comme un sentiment d'anticipation, un premier pas hors du temps de cette journée de visite. Le crépuscule a une teinte surnaturelle, et chaque souffle d'air semble
chargé. Comme d'anciens murmures. Je fais un pas vers l'intérieur, sachant pourtant qu'il est impossible d'entrer. Et
soudainement, je réalise que les frontières entre réalité et rêve se sont estompées.