Un appel à la maturité
Comme disait l’ecclésiaste, il y a un temps pour chaque chose : un temps pour jubiler, un temps pour pleurer ; mais nous sommes d’éternels insatisfaits.
Le Christ parle dans cet Évangile de nos vies, car nous sommes souvent comme des gamins. Pendant qu’on joue des chants de réjouissance, de bonnes musiques, nous ne dansons pas ; des musiques de deuil, nous ne pleurons pas. Pourquoi ?
C’est parce que nous nous plaignons incessamment, tout le temps, en permanence. Cela doit justement nous interpeller sur nos attitudes, car nous sommes appelés à cesser d’être des éternels insatisfaits.
Nous devons accepter les choses que nous ne pouvons pas changer et avoir le courage de changer les choses possibles.
Cet Évangile nous appelle à découvrir la beauté, la grande, la splendeur qui réside à vivre chaque instant le moment de joie, de peine ; à grandir en maturité, à quitter l’enfance humaine pour devenir des adultes dans la foi, dans la vie spirituelle.
Padre LESYR.
