Pendant une assez longue partie de votre carrière, au début, ça doit être votre focus : écrire, publier, commencer le suivant et répéter le cycle.
Dans l'écriture, vous construisez votre confiance dans le processus.
Dans la publication, vous vous habituez à l'écart qui existe entre le livre que vous pensez avoir écrit et le livre que reçoit votre lecteur.
Oublier s'adresse aux auteurs qui se tordent le ventre d'agonie autour de leur livre. Ils sont obsédés par les retours des lecteurs — ou l'absence de retours. Ils attendent les réponses des éditeurs nerveusement. Tout repose sur la réception du livre qu'ils venaient de publier.
J'ai écrit un article sur ce besoin de validation extérieure sur mon blog sur http://anaelverdier.com/autovalidez-vous/
Un auteur doit écrire. Quand vous avez publié un livre, votre job numéro un c'est de commencer le suivant.
Prenez une semaine ou deux de vacances, le temps de vider votre tête du livre que vous venez de finir, nettoyez votre bureau, puis commencez le suivant.
"Oublie", c'est un rappel de cette nécessité de rester en mouvement. De ne pas être obsédé par le livre qu'on vient de finir. Il faut qu'il vive sa vie. Que des lecteurs le rencontrent. Qu'ils se l'approprient, qu'ils fassent avec lui ce qu'ils ont à faire.
Quand votre pratique est installée, que vous écrivez et publiez avec régularité, on déplace "oublie" et on ajoute "promeus", qui est votre responsabilité pour donner de la visibilité à votre livre et vous permettre de construire une carrière durable et prospère.
