En préparant cette soirée, nous nous sommes aperçus qu’un mot pourrait caractériser les RH en Afrique : c’est la PENURIE.
► Pénurie de talents. Il semble difficile de trouver les profils que les entreprises attendent, aussi bien sur les hard skills que sur les softs skills. Il semble que l’on manque en particulier de middle managers.
► Pénurie de DRH complets. La fonction DRH semble sous-représentée en entreprise, et ses contours semblent flous. On trouve, d’après nos expériences, plus de RH en paie et administration qu’en gestion des talents et en recrutement. La fonction RH ne semble pas attirer autant que la finance ou la DG. Et pourtant…
► Pénurie de process ou d’organisation RH dans les entreprises. On peut sentir parfois une forme d’improvisation. S’ensuit des difficultés de recrutement, mais aussi de rétention des équipes, d’implication…
S’il y a pénurie, cela veut dire que les besoins sont là ! En effet les entreprises africaines, comme les occidentales, grandissent, se multiplient, et la RH « faible » devient un problème fort.
Partagez-vous ce constat sur les difficultés de recrutement ? Sur la rareté de la fonction Gestion des talents ? Sur la relative faiblesse, ou très exactement, retard, de la fonction RH par rapport aux besoins des entreprises actuellement ?
► Laurent Friction, DRH de Marel, ex-DRH de Agrekko, important groupe de location de systèmes d’énergie (groupes electrogènes…).
► Mouna Diarra, manager de transition, actuellement en mission de DRH chez JA Delmas au Hub d’Abidjan (7 pays). Ex DRH de MTN, Unilever, GB Food, PhilipMorris…).
► Samba Lo, fondateur de la start-up Socium, spécialisée dans le recrutement dans la sous-région.
► Amy Ndione, RH aux Nations Unies à Dakar
► Semou Diouf, DRH de CFAO Motors
