Le poème est écrit en 1836 alors qu'Hugo a assisté à une tempête furieuse à Saint-Valéry-en-Caux. Il évoque les marins oubliés, péris en mer. Il décrit d'abord le refus par les familles d'admettre la mort des marins et l'espoir de leur retour. Peu à peu, tous oublient et seules les veuves gardent le souvenir des disparus, jusqu'à ce que ce souvenir disparaisse à la mort des veuves...