Dans cette seconde partie de l’épisode (#1), les réseaux sociaux se sont « incrustés » par le naturel des choses dans le fil de notre conversation. Nous n’avons pas pu nous empêcher d’aborder notre rapport à eux, de faire écho au fait que ceux-ci accaparent une portion importante de nos vies et qu’il nous est devenu difficile d’assainir le lien viscéral qui nous aliènent à eux.
Avec un goût prononcé de vrai, on se rend compte qu’au-delà de la quête de superficialité, des injonctions sociales bien lourdes qui dictent nos façons d’être & de paraître, notre génération est hypnotisée, pratiquement inconsciente qu’elle s’éteint progressivement. Notre créativité est menacée, notre vie si différente de celles de nos parents ou grands-parents et qu’il est désormais rare qu’on fasse les choses pour notre propre & simple plaisir - sans aucune intention de plaire ou de se montrer. On en vient à l’éminente réalisation que « c’est bien demandant de ne pas être soi », à force de s’accrocher à la validation éphémère et dopaminergique d’un instant, d’un like, d’une acclamation virtuelle. L’orbite de nos applications nous impose un « terrain constant du showcase » et nous empêche d’être simplement bien avec nous-même.
À défaut d’en avoir épargné leur vocation informative, nous avons perdu l’habitude de goûter à un livre, d’écouter ce qui se passait dans le monde, d’agir pour son devoir de société, de s’écouter soi, de s’inspirer et d’appuyer sur le bouton OFF de ce qui épuise aujourd’hui toutes nos batteries sensorielles.
Dans cette dernière partie de l’épisode, on se questionne sur les points d’ancrage desquels on se débat pour se libérer des réseaux, des dérives des publications & stories qui défilent sans cesse sur nos feeds, de prise de recul, d’aspiration au changement, de perception contrastée de réussite & d’échec, d’impatience « équilibrée », de la meilleure version de soi, d’épanouissement et bien évidemment de la force inébranlable de défier le statut quo, de briser les règles pour déverrouiller le bonheur d’être soi-même.
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