Toute fin contient déjà un début.
Rien ne s'arrête jamais.
La fin d'un arbre est le début de l'humus qui donne naissance à un notre arbre et une plante.
La fin d'un animal est le début de nourriture pour un autre qui va grandir et fonder une famille.
La fin n'existe pas.
La fin n'est qu'une promesse.
La fin est une promesse d'autre chose.
Et cette promesse, elle peut être dans le concret. Ou bien dans l'abstrait.
La fin d'une vie donne-t-elle lieu à autre chose ailleurs ? - c'est de l'abstrait, aucune certitude.
Et pourtant cette fin tient dans son for intérieur. Une promesse, une promesse d'autre chose. Une fin n'est jamais une fin.
On pourrait dire que nous avons FAIM, une faim de loup pour découvrir ce qui arrive après. Que nous restons sur notre FAIM, parce que nous aurions bien fait encore plus de la même chose.
Mais non, il y a une fin, une fin prometteuse.
Même la fin des vacances annonce le début d'autre chose.
A nous de décider si cette autre chose est joyeuse, tragique, dure, prometteuse ou encore d'une autre qualité.
À nous de décider de voir ou pas la promesse, le champ de toutes les possibles qui s'ouvrent devant nous.