Ça vibre, ça vibre de partout. Tout est mouvement, tout est vibration. Il n'y a rien qui ne vibre pas dans la vie. Tout est vibration. En fait, même notre corps, il n'est pas un amas de cellules. En fait, il est un amas de vibrations. Des petites vibrations à peine perceptibles, des grosses vibrations qui sortent de notre bouche quand nous parlons, quand nous hurlons - tout vibre.
Des fois ça vibre à l'unisson et des fois, c'est dissonant. Des fois, nous arrivons à rentrer dans la vibration de l'autre et des fois, nous quittons la vibration de quelqu'un - d'un être cher.
Tout est une question de vibrations. Est ce qu'on se complète ? Est ce qu'on est à l'unisson ? Est ce que ça grince ?
Est ce que mon cœur bat beaucoup plus fort quand je vois quelqu'un ou est ce que mon cœur se serre quand je suis triste ou peiné pour quelqu'un ?
On voit l'encéphalogramme qui oscille de haut en bas, de bas en haut.
Quand cet encéphalogramme est plat, c'est terminé, ça ne vibre plus.
L'impulsion elle est toujours la même vers le haut et vers le bas. Je ne peux aller aussi haut que je ne peux aller bas et vice versa.
Faire battre le cœur plus fort, le ralentir.
Observer la respiration tout en profondeur ou la couper de peur, tant de moyens de m'apercevoir que je suis en vie, que je vibre avec, grâce et pour la vie.
Chercher la vibration de quelqu'un pour être avec - quitter la vibration de quelqu'un d'autre - parce que elle ne nous laisse pas vivre à notre propre rythme, à notre propre amplitude. Voilà ce que nous faisons.
Ça ne se passe pas dans la tête. Non, c'est dans la vibration.
