Dans son ouvrage controversé La volonté de puissance, Nietzsche accorde un chapitre entier au nihilisme européen. Nietzsche ne souhaitait pas le publier, et il est dit que sa sœur aurait modifié quelques passages dans le livre. Son chapitre sur le nihilisme, en tout cas, est tout ce dont on pourrait attendre de Nietzsche à la lecture de ses autres ouvrages, et je le traiterai en admettant qu’il fut écrit de sa plume. Si ce n’est pas le cas, alors les désaccords que je mettrais ici en avant seront adressés à sa sœur ; mais cela n’a que peu d’importance car je veux critiquer le propos et non la personne qui l’a écrit.
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Il y a une signification très profonde dans le fait que Nietzsche reste parfaitement clair et sûr, tant qu’il s’agit de savoir ce qui doit être détruit, transvalué ; mais qu’il se perd en de nuageuses généralités, dès que se pose le pourquoi, la question du but. Sa critique de la décadence est irréfutable, sa doctrine du surhomme est un château de cartes.
Oswald Spengler, Le déclin de l’Occident