Cassandre Sturbois est photographe depuis son adolescence. Née à Bruxelles, elle a l’opportunité dès son plus jeune âge de voyager et de découvrir d’autres cultures. C’est au fil de ces pérégrinations, qu’elle se passionne pour la photographie et cherche à recueillir et enregistrer ses expériences. Un jour, décidée à se consacrer professionnellement à la photographie, elle en étudie et expérimente différents domaines, tant d’un point de vue technique, pédagogique, qu’artistique. Aujourd’hui, elle se spécialise dans le portrait et elle ne cesse de nourrir sa passion en cherchant de nouvelles approches, en abordant de nouveaux questionnements. A travers la photo elle essaie de toucher l’intimité pour la révéler sous un jour nouveau. En travaillant avec des femmes blessées ou mal dans leur peau, elle cherche à dévoiler ce qui en elles n’a pas pu se dire ou se montrer, un espace secret où la vie palpite. Son approche tout en douceur autorise une prise de risque qui réouvre vers un ailleurs d’où la peur est absente. La photographie est pour elle une danse entre le temps, la lumière et l’émotion. Comme dit Henri Cartier-Bresson :« Photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur ». Cassandre tente de capturer des instants de vie à travers le chaos parfois ou plus exactement des instants qui ouvre à nouveau vers la vie. L’art photographique réside moins dans ce qui a été que dans la façon dont la photo a été prise. Cassandre par ailleurs très engagée pour le vivant, est très proche de la nature et des animaux qu’elle photographie aussi. "Je souhaite que toute la magnificence de la nature, l'émotion de la terre, l'énergie vivante des lieux puissent être photographiées." Annie Leibovitz. Mais entre nos frères les arbres, nos frères les animaux et nos frères humains c’est le monde qui chante, celui que Cassandre tente de faire bourgeonner !