Dominique sampiero est écrivain, romancier et poète, il est issu d'un milieu ouvrier dont il continue de partager les valeurs et l’engagement. Élève à l’école normale d'instituteurs de Douai, il commence à écrire à l'âge de 16 ans et devient instituteur à l'âge de 22 ans.Il crée en 1985 la revue d'art et de poésie 15 / 10 qui réunira poètes, peintres et graphistes et organisera un concours annuel de poésie en publiant quelques recueils.Il quitte l’Education nationale en septembre 1999 pour se consacrer entièrement à l’écriture.Il est notamment connu pour l'écriture de deux scénarios de longs métrages, réalisés par Bertrand Tavernier : "Ça commence aujourd’hui " qui a reçu deux prix et également "Holy Lola" en 2004, adaptation de son roman du même nom écrit en collaboration avec Tiffany Tavernier. Auteur de nombreux romans et de nombreuses proses poétiques, Il reçoit le prix du roman populiste pour Le Rebutant (Gallimard, « L'un et l'autre », 2003, le prix Max-Pol Fouchet pour La Vie pauvre (éd. La différence, 1992) et le prix sorcières pour P'tite Mère (Rue du monde, 2002). Puis, il reçoit en 2014 le prix Robert Ganzo.Mais Dominique Sampiero est avant tout un homme libre, qui ne cesse de chercher à élargir ce corps verbal, ce corps d’écriture qui lui permet d’accéder à une autre dimension. Sa passion du verbe, du mot, de la trace lui donne les ailes du désir sans fin de celui qui est habité par une langue en feu. Il est direct, sans fioritures, cherchant toujours à approcher du réel : Que ça cogne, que ça sonne, que ça propulse ! « Nous sommes infirmes, et infinis. Nous boitons entre le néant et le ciel, le monstre et le saint, la flaque et l’étoile » Il cherche dans les fissures de son esprit le mot qui le happe et le fait vivre, qui le porte vers un lieu où toutes les mémoires se conjuguent au passé et au futur. " Ce n’est plus moi qui écrit ces phrases posées comme des amulettes sur le gouffre de vivre. Aucune diversion n’est possible. Ce qui remue dans le texte comprend ce que voudrait dire la lumière." "L’extase cherche la langue natale des entrailles pour nous apprendre à traverser. » Il cherche à incorporer le monde pour en rendre son limon, sa source, sa respiration ; un écho prolongé du premier temps de l’univers.