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Description

Maria Palatine a fait un baccalauréat avec la musique comme matière principale à Kaiserslautern. Elle a reçu le prix des jeunes poètes chanteurs de la Fondation Hanns-Seidl et de la Société de radiodiffusion bavaroise, ainsi que le Brukmer Golden Artistic Award à Bruxelles.

Issue d’une famille qui compte, à ce jour, quatre générations de harpistes, elle a étudié la harpe d’orchestre à Mannheim, en Allemagne, avec la composition et le piano en matières secondaires, puis à Nice grâce à une bourse. Elle s’est tournée vers la musique du monde, le jazz et la chanson, et a formé un groupe, le « Maria Palatine Ensemble », qui réunit harpe, voix, percussions et saxophone.

Elle a composé pour la radio, la télévision, le cinéma, ainsi que de nombreuses œuvres autour de l'eau, comme Water Celebration, présenté dans plusieurs pays d’Europe. Elle a également créé un opéra, Le chant d'Éos, avec un livret de Bernard Tirtiaux. Elle a publié dix albums, dont le plus récent, My Voice is my Plea, avec le label bruxellois GAM Records.

Sa musique a été décrite par AGENDA Bruxelles comme une bande sonore évoquant les univers de Björk, Loreena McKennitt et Kate Bush. Elle anime des stages en Allemagne, au Canada et en Suisse.

De 2018 à 2024, elle a été conférencière à l'IMEP pour la classe de harpe en improvisation. Elle vient de terminer un spectacle, Sacrée répétition, dans lequel elle joue, chante et danse pour évoquer la vie et la mort à travers le changement des saisons, ainsi que le rôle des femmes au cœur du foyer, quelles que soient les violences ou les désastres du monde environnant. Ce spectacle rend hommage à ces femmes, souvent oubliées, qui continuent de préserver la chaleur d'un foyer, et plus particulièrement à sa mère, qui lui a transmis le sens de la fête et la joie de vivre.

À travers ses compositions, sa musique, ses textes, et le choix de certains poèmes, Maria cherche à rappeler que la vie est étroitement liée à la nature, aux saisons, à l’eau, et à tout ce qui nous échappe, comme le bruit du vent ou le chant des oiseaux. Elle nous parle de l’essentiel : le partage de l’indicible.