March 8th. International Women’s day. Céline is a strong feminist, and her engagement is an inspiration for this episode. Listen and discover some facts about the situation of women in France, awareness-raising campaigns, and of course learn or revise some vocabulary and practice your listening skills.
The podcast French To Go is best for intermediate level and more.
Don’t forget to maximize your learning by checking the transcription and translation on www.frenchcarte.com
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As promised in the episode, here are two links about street harassment:
https://www.youtube.com/watch?v=8UzEi6eezTA&t=71s
https://www.standup-international.com/fr/fr/
Read below the transcription of this episode. The translation is available for free on www.frenchcarte.com
Cet épisode est inspiré de Céline, ma copine de Bordeaux. Pourquoi ? Parce qu’à l’occasion du 8 mars, j’ai voulu faire un épisode sur la journée des droits de la femme. Et quand je pense à ce sujet, la première personne de mon entourage qui me vient à l’esprit, à laquelle je pense (mon entourage, ça veut dire les gens qui sont autour de moi, mes amis, ma famille, mes collègues)... donc la première personne à laquelle je pense, c’est Céline.
Elle ne sera peut-être pas contente que je dise ça, mais pour moi, c’est la féministe par excellence. Depuis que je la connais, et ça fait pas mal de temps déjà, les questions des droits des femmes, ou plutôt de l’égalité entre les hommes et les femmes, la préoccupent, l’intéressent. Ça ne veut pas dire que moi, je ne suis pas féministe, mais c’est vrai que ce n’est pas un sujet qui m’occupe au quotidien. Céline, oui.
Céline est une mère célibataire - ça veut dire qu’elle a un enfant, mais que le père n’est pas là. Elle ne vit pas avec lui. Elle n’a jamais vécu avec lui. En fait, dès sa grossesse (c’est comme ça qu’on appelle la période de neuf mois où on attend un bébé - oui, je sais, ce mot “grossesse” n’est pas très flatteur)... donc, dès sa grossesse, Céline a annoncé qu’elle vivrait seule avec son enfant et qu’elle serait autonome financièrement. C’était un point d’honneur pour elle - un point d’honneur ça veut dire quelque chose qui est essentiel et sans concession, sans compromis. Donc oui, Céline travaille beaucoup, elle a travaillé aussi à développer sa carrière pour être sûre de pouvoir élever son fils, s’occuper de lui, sans demander de l’argent à qui que ce soit (qui que ce soit, ça veut dire toute personne).
Mais son féminisme ne se limite pas à ça. A Bordeaux, où elle s’est installée après avoir habité toute sa vie à Paris, elle est entrée dans une boîte qui revendique les questions d’égalité hommes-femmes. Alors, “une boîte”, c’est comme ça qu’on appelle en français familier une entreprise, une société, une compagnie. Et “revendiquer”, ça veut dire demander avec force quelque chose qui est logique, qui est dû, qui devrait être la norme. Dans sa boîte, tout d’abord, le directeur est une directrice. Une femme. Et ils ont mis en place une politique très particulière, une règle si on peut dire, en ce qui concerne l’embauche de nouveaux employés (l’embauche, c’est le fait d’engager une personne pour travailler dans une entreprise). Céline m’a expliqué que la directrice faisait bien attention à embaucher autant d’hommes que de femmes, c’est-à-dire une quantité égale d’hommes et de femmes et que tous les postes, toutes les fonctions semblables et avec le même niveau de responsabilités soient rémunérées de la même façon exactement. Ça veut dire que les femmes et les hommes qui travaillent dans cette boîte ont exactement le même salaire s’ils ont les mêmes fonctions.
Ça paraît insensé, fou, mais oui, aujourd’hui encore les salaires ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
Donc, comme je l’ai di