Quand on n’a plus ni sou, ni bûche, ni fagot,Quand on a le cœur froid comme un vieil escargot,Hélas ! et pas un brin de tabac pour trois pipes,On évoque un jardin torride où des tulipesFastueuses dans la fournaise des juilletsS’épanouissent ; et les yeux émerveillés,L’on rêve. Mais alors doucement tu murmures,Ma lampe, et songeant au verger des figues mûres,Aux corbeilles de fruits lourds sur le guéridon,Le cœur s’en va comme un navire à l’abandon.