Le livre s’appelle pour la peau, d’Emmanuelle Richard.
Je l’ai relu l’autre jour devant un mer déchaînée.
C’est l’histoire d’Emma.
Elle rencontre E.
C’est le début de quelquechose qui n’est pas une histoire d’amour.
E vient de se séparer.
Partout on peut lire “terrain miné”.
C’est le début d’un truc passionnel à mort.
Impossible de lâcher ça.
Impossible pour elle de ne pas avoir E dans la tête.
C’est du désir à l’état pur.
En le relisant je me disais :
Que faire de cette faim de crevard ?
Comment se barrer ?
Le livre m’intéresse en ça .
Pourquoi elle n’arrive pas à se barrer.
Et pourquoi se barrer c’est parfois le truc le plus beau sur terre.
Je crois qu’on redoute beaucoup trop la fin des choses.
Alors que parfois la fin c’est juste sauver sa peau.
Quand on y pense c’est dégueulasse de pas laisser sa chance à quelque chose de tellement mieux.
Aujourd’hui , je trouve qu’il n’y a aucune magie à souffrir dans des trucs sans amour.
Avant je pensais que c’était cool d’avoir le coeur obstiné.
Maintenant je pense que c’est fou de vivre l’amour mais vraiment.
Pas ces contrefaçons de sentiments.
“Il me faut du vrai , du complexe, du diamant 24 carats. “.
Les mots de Fauve dans T.R.W.
Je rêve d’un monde ou chacun saurait se barrer parce qu’y a pas d’amour.
Faut pas s’arrêter d’aimer quand on se prend une claque.
