Je sais ce que tu vas faire.
Pas aujourd’hui. Peut-être pas cette semaine. Mais bientôt.
Tu vas abandonner ta niche actuelle pour en essayer une nouvelle. Tu vas te convaincre que cette fois c’est la bonne. Que cette approche est plus facile. Que ce positionnement va enfin marcher.
Et dans trois mois, tu seras au même endroit. Zéro client. Maximum frustration.
Je le sais parce que je l’ai vu des centaines de fois. Et parce que je l’ai fait moi-même.
Alors avant que tu cliques sur “modifier ma bio Instagram” pour la quatrième fois ce trimestre, laisse-moi te raconter quelque chose.
Salut, c’est Merlin et je suis ravi de te retrouver pour ce nouveau partage du Laboratoire du coaching 👇
Le soir où j’ai failli tout lâcher
Il est 23h17. Je suis dans mon salon, lumières éteintes, en train de rafraîchir ma boîte mail pour la 47ème fois de la soirée.
Trois semaines que j’ai lancé mon premier programme de coaching. Trois semaines de posts enthousiastes. De messages à des prospects. De contenu que je croyais pertinent.
Résultat ? Zéro inscription.
Le téléphone vibre. Un message d’un pote coach : “Ju, tu devrais voir les résultats que je fais avec ma nouvelle niche sur LinkedIn, c’est fou !”
Et là, cette petite voix toxique débarque : “T’as choisi la mauvaise niche. Recommence. Change tout. Dépêche-toi ! Vite !”
J’ai ouvert un Google Doc. Nouveau titre. Nouvelle offre. Nouvelle cible. J’étais à deux doigts de tout effacer et de recommencer à zéro.
Puis j’ai regardé mon calendrier. Ça faisait 19 jours. Dix-neuf putains de jours.
Et je me suis dit : “Si j’abandonne maintenant, je vais abandonner à chaque fois que ça devient difficile. Et ça devient TOUJOURS difficile au début.”
C’est cette nuit-là que j’ai pris une décision qui a tout changé.
Je me suis donné 90 jours. Pas pour “réussir”. Juste pour tester sérieusement.
Six mois plus tard, j’avais ma première pratique pleine. Aujourd’hui, l’Institut Merlin et mon activité de coaching existent parce que j’ai tenu bon ces 90 jours.
Mais voilà le truc : Je ne suis pas spécial. J’ai juste fait quelque chose que 82% des coachs ne font jamais.
J’ai refusé de bouger.
Merci de me lire 🙏 Si tu penses que ça peut apporter de la valeur à d’autres, c’est à toi de jouer.
Pourquoi 82% des coachs échouent (et ce n’est pas ce que tu crois)
Les stats sont brutales : 82% des entreprises de coaching s’effondrent dans les deux premières années.
La plupart des gens pensent que c’est à cause de :
* La saturation du marché
* Le manque de compétences
* La concurrence féroce
Faux. Faux. Faux. ❌
J’ai observé des centaines de coachs ces dernières années. Ceux qui échouent ont tous un point commun : Ils abandonnent au moment précis où ils auraient dû tenir bon.
Ils ne testent pas. Ils goûtent.
Trois semaines sur une niche ? C’est pas tester. C’est tremper un orteil dans l’eau et décider que l’océan est trop froid.
Le vrai problème ? Le syndrome de l’objet brillant.
Tu connais le pattern :
* Semaine 1 : “Je vais aider les entrepreneurs à scaler !”
* Semaine 3 : “En fait non, coaching parental, c’est plus porteur.”
* Semaine 5 : “Attendez, j’ai trouvé ! Coaching spirituel pour femmes entrepreneures !”
* Semaine 8 : “Peut-être du coaching pour thérapeutes en fait...”
Dans six mois, tu seras coach en permaculture urbaine. Ou coach pour chiens. Ou tu auras complètement abandonné le coaching pour vendre des bougies artisanales sur Etsy.
Pourquoi ce cycle infernal ?
Parce que changer de direction est psychologiquement plus facile que d’affronter l’inconfort de la persévérance.
Quand tu changes, tu retrouves l’excitation du début. L’espoir frais. La certitude que “cette fois c’est différent”.
Mais voilà le problème : Tu échanges un ensemble de défis que tu commences à comprendre contre un autre que tu ne maîtrises pas encore. Tu recommences éternellement à zéro.
Zéro traction. Zéro expertise. Zéro crédibilité.
Et surtout : zéro résultats.
Les trois mensonges qui te paralysent
Mensonge #1 : “Le premier refus signifie que je me suis trompé”
Non. Le premier “non” ne dit strictement rien sur la viabilité de ta niche.
Il dit juste que cette personne-là, à ce moment-là, n’était pas prête ou alignée.
J’ai un client qui a essuyé 23 refus avant sa première vente. Aujourd’hui il a une liste d’attente de trois mois. Tu imagines s’il avait abandonné au refus numéro 5 ?
Le problème c’est que ton cerveau primitif interprète le refus commercial comme un rejet personnel. C’est biologique. C’est normal. Et c’est complètement con. 🤯
Si tu abandonnes au premier “non”, tu as officiellement la résilience d’un Kleenex sous la pluie. Félicitations.
Mensonge #2 : “Je dois être sûr à 100% avant de me lancer”
Le syndrome de l’imposteur, tu connais ?
“Qui suis-je pour aider les autres ?”“Les VRAIS coachs ont sûrement 47 certifications que je n’ai pas...”“Je suis qu’un fraudeur...”
Et pourtant ! Le syndrome de l’imposteur affecte massivement les professionnels empathiques et très motivés. Autrement dit, les personnes qui ont le profil IDÉAL pour devenir d’excellents coachs.
Les narcissiques qui se proclament “coach expert” après une formation de trois jours ? Zéro syndrome de l’imposteur. Trop occupés à se filmer pour TikTok.
Toi qui te poses des questions légitimes ? Tu es probablement exactement la personne qui DEVRAIT faire du coaching.
Mais tu ne te sentiras jamais “prêt”. Jamais. Cette sensation n’arrivera pas.
Tu dépasseras le syndrome de l’imposteur en agissant. En servant des clients. En constatant des résultats. Pas en attendant une validation cosmique. ✨
Mensonge #3 : “Si ça marche pas en 3 semaines, c’est mort”
Trois semaines, ce n’est pas tester une niche.
C’est à peine le temps de créer ta page, publier cinq posts et te rendre compte que personne ne commente.
Voici ce qui se passe vraiment dans les 90 premiers jours :
* Jours 1-30 : Tu construis une présence. Ton contenu commence à circuler. Les algorithmes te découvrent. Les gens te voient mais ne te connaissent pas encore.
* Jours 30-60 : Les premières interactions. Des questions en privé. Des commentaires. Pas encore de ventes, mais des signaux que ton message résonne.
* Jours 60-90 : La magie opère. Les gens t’ont vu assez de fois pour te faire confiance. Les conversations deviennent des opportunités. Les opportunités deviennent des clients.
Abandonner avant 90 jours, c’est déterrer une graine après deux semaines pour vérifier si elle pousse.
C’est grâce à mes abonnés que je trouve la force de partager toute cette valeur et que je continue chaque jour d’avancer. Rejoins-nous toi aussi 👇
Le contrat des 90 jours (la seule chose qui compte)
Je vais être direct : Tu as deux options.
* Option A : Tu continues à papillonner d’une idée à l’autre. Tu restes coincé dans le cycle. Dans un an, tu seras au même endroit, peut-être sur ta huitième “nouvelle direction”.
* Option B : Tu te poses. Tu choisis une direction. Et tu tiens bon 90 jours minimum. Même si c’est inconfortable. Surtout si c’est inconfortable.
Devine laquelle mène à un business qui tient la route ?
Voici le contrat que je te propose. Le même que celui qui m’a sauvé cette nuit-là.
Ton engagement des 90 jours
1. Choisis UNE niche claire
Pas “coaching de vie”. Pas “j’aide les gens à se sentir mieux”.
Une niche, c’est l’intersection de trois choses :
* Qui tu aides (ultra-spécifique)
* Quel problème tu résous (que cette personne peut formuler en une phrase)
* Comment tu le résous (ton approche unique)
Exemple : “J’aide les femmes perfectionnistes dans la quarantaine à réduire leur charge mentale sans sacrifier leur excellence, grâce à l’hypnose et aux neurosciences.”
C’est précis. C’est clair. Quelqu’un se reconnaît ou pas.
2. Définis 3 métriques mesurables
Pas “avoir du succès”. Pas “me sentir légitime”.
Des chiffres. Du concrets.
Exemples :
* 10 conversations qualifiées par mois
* 50 interactions authentiques sur ton contenu
* 2 clients payants dans les 90 jours
3. Engage-toi sur 3 actions hebdomadaires non-négociables
Quoi qu’il arrive. Même les jours de merde. Même quand Netflix t’appelle.
Exemples :
* Publier 3 contenus qui parlent du problème de ta niche
* Contacter 5 personnes de ton audience cible
* Mener 2 sessions découvertes
4. Fixe ta date de décision
Pas “quand je me sentirai prêt”. Pas “si ça marche pas rapidement”.
Une date précise dans 90 jours. Le 27 janvier 2026 par exemple.
Ce jour-là, tu évalues avec des données réelles. Pas tes émotions.
5. Trouve un accountability partner
C’est quoi ce truc-là ?
Quelqu’un qui va te demander des comptes toutes les deux semaines. Un mentor. Un pair coach. Quelqu’un qui va te botter le cul quand tu vas vouloir abandonner.
Parce que tu VOUDRAS abandonner. C’est garanti.
Les signaux que tu es sur la bonne voie (avant les ventes)
Voilà ce que personne ne te dit : Tu n’as pas besoin d’attendre des ventes pour savoir si ta niche fonctionne. 🧐
Il y a des signaux précoces. Des indices que tu construis quelque chose de solide.
Tu es sur la bonne voie si :
✅ Les gens posent des questions en privé (même s’ils n’achètent pas encore)✅ Tes posts génèrent des commentaires authentiques, pas juste des likes tout jolis, tout polis.✅ Des prospects te disent “c’est intéressant mais pas maintenant” (vs “ce n’est pas pour moi”)✅ Tu affines naturellement ton message basé sur les vraies objections✅ Ta passion pour le sujet reste intacte malgré les difficultés
Par contre, tu dois pivoter si :
⚠️ Silence radio total après 60 jours d’efforts constants⚠️ Les gens ne voient pas ton problème comme urgent (ok je vois mais je peux vivre avec)⚠️ Tu dois te forcer à créer du contenu (signe que tu n’es pas aligné)⚠️ Tu manques de crédibilité légitime et ne peux pas la construire rapidement
La différence ? Les données objectives vs tes émotions.
Ne pivote JAMAIS sur la peur, l’inconfort ou l’impatience. Uniquement sur des données claires après 90 jours minimum (sauf si c’est vraiment c’est silence radio et au bout de 2 mois tu passes à autre chose).
Par contre, faut vraiment que tu poses les actions requises et pas te dire que tu as fait ton travail avec 2 pauvres petits posts placés sur ton profil Linkedin en 2 mois.
Ce que j’aurais aimé qu’on me dise
Il y a vingt ans, j’aurais tué pour lire un article comme celui-ci.
Pas un énième “7 secrets pour réussir en coaching”. Pas une promesse de “6 chiffres en 90 jours”.
Juste la vérité crue : Le succès en coaching se construit lentement, avec de la consistance, malgré les doutes.
Et si je peux être brutalement honnête une seconde : 90% du contenu coaching sur Instagram ou sur TikTok, c’est de la merde motivationnelle.
Des citations creuses sur fond de coucher de soleil. Des “manifestations” magiques. Des promesses de transformation instantanée. Zéro substance. Zéro stratégie. Juste du feel-good qui ne mène nulle part.
Le résultat ? Des coachs qui copient ce modèle vide. Des clients déçus. Un métier qui est décrédibilisé.
Les vrais coachs, ceux qui transforment vraiment des vies, ne passent pas leur temps à poster des mantras inspirants. Ils construisent. Lentement. Solidement. Avec de la persévérance intelligente.
Ils ont tenu bon quand tous les signaux disaient “abandonne”.
Et aujourd’hui, ils ont des pratiques pleines. Des clients qui les remercient. Un impact réel.
Pas parce qu’ils sont exceptionnels. Mais parce qu’ils ont refusé d’être dans les 82%.
Ton prochain pas
Dans 24 heures, cet article sera un lointain souvenir.
Tu auras oublié les stats. Les exemples. Peut-être même le message principal.
Mais tu te souviendras de cette sensation. Cette petite voix qui te dit que quelque chose doit changer.
Alors voici ce que je te propose.
Dans les prochaines 24 heures (pas dans 2 jours, pas la semaine prochaine) :
Prends 15 minutes. Chronomètre en main. Et tu écris ton contrat des 90 jours.
* Quelle niche ?
* Quelles métriques ?
* Quelles actions ?
* Quelle date de décision ?
* Quel accountability partner ?
Puis partage-le. À quelqu’un. N’importe qui. Un ami. Un mentor. Moi si tu veux. Mets-le en commentaire 👇
Pourquoi partager ? Parce que la psychologie nous dit qu’on a une tendance naturelle à honorer nos engagements publics. C’est puissant. C’est prouvé. Et ça pourrait changer ta trajectoire.
Si tu fais ça, vraiment, tu viens de multiplier par 10 tes chances de faire partie des 18% qui réussissent.
Si tu ne le fais pas ? Tu vas rejoindre les 82%. Et dans trois mois, tu seras sur ta énième “nouvelle niche qui est vraiment la bonne cette fois”.
Une dernière chose
Le coaching est devenu un marché saturé de médiocrité.
Des formations express. Des certifications bidon. Des “coachs” qui ne savent pas différencier l’empathie de la sympathie.
Le résultat ? Des clients déçus. Un métier décrédibilisé. Et les vrais professionnels qui galèrent à émerger.
Ça me rend dingue. Parce que le coaching, fait correctement, transforme des vies.
Mais pour ça, on a besoin de coachs qui tiennent la route. Des coachs formés. Des coachs patients. Des coachs qui construisent leur expertise sur des années, pas des week-ends.
Si tu veux faire partie de ceux-là, ceux qui élèvent le niveau du métier, pas ceux qui contribuent au bruit ambiant, alors commence par tenir bon 90 jours.
C’est pas glamour. C’est pas sexy. Ça fera pas un bon post Instagram.
Mais c’est ce qui sépare les pros des touristes.
Alors, tu es avec moi ?
P.S. — Si après avoir lu tout ça, tu sens que tu as besoin d’être accompagné pour développer une pratique solide qui tient la route, c’est exactement pour ça qu’on a créé l’Institut Merlin. Pas une énième formation express. Un vrai accompagnement qui combine excellence technique et stratégie entrepreneuriale. Si ça résonne, écris-moi. On prendra 30 minutes pour en parler sans langue de bois.
P.P.S. — Si cet article t’a secoué, partage-le. Quelque part, un coach galère en ce moment et hésite à tout abandonner. Ton partage pourrait changer sa trajectoire. Vraiment.
Alors tu prends soin de toi,
n’oublie pas que tu es magique et que tu as le pouvoir de réaliser absolument tout ce que tu souhaites.
À très vite pour la suite,
Julien alias Merlin 🧙♂️
Le bouton suivant est magique car il te permet de recevoir une analyse de ton profil psychologique d’entrepreneur — Attention, ce n’est pas un profilage de magazine, tu vas avoir besoin de quelques minutes :