Quand tu grandis, tu crois que le monde t’écoute…
Que les gens s’intéressent à tes histoires, à ton parcours, à tes réussites.
Et puis tu découvres peu à peu que non.
…
La plupart s’en foutent.
Ils hochent la tête par politesse,
t’écoutent juste assez pour pouvoir parler d’eux après.
…
Les uns te jalousent,
les autres te minimisent.
Certains sourient à tes succès,
mais serrent les dents à l’intérieur.
…
Ceux qui te veulent vraiment du bien sont rares.
Ce ne sont pas tes amis,
ni tes collègues,
encore moins ceux qui “t’admirent”.
Ce sont souvent les parents.
…
Eux, ils t’aiment sans mode d’emploi,
sans conditions, sans jalousie.
…
Ils veulent que tu ailles plus loin qu’eux,
même si ça leur fait un peu mal.
C’est viscéral.
C’est animal.
C’est l’instinct de transmission.
…
Ils te veulent heureux parce que ton bonheur
leur prouve qu’ils n’ont pas tout raté.
Ta survie devient leur victoire.
Ta lumière, leur rachat.
…
Le reste ?
Des visages de passage.
Des applaudissements temporaires.
Des “je suis content pour toi” qui sonnent creux.
…
Dans ce monde de convenances,
d’apparences et de jalousies déguisées en empathie,
il ne faut pas se tromper :
ceux qui te veulent vraiment du bien
sont ceux qui t’ont vu naître,
ceux qui ont perdu un peu d’eux-mêmes
pour que tu puisses, un jour, respirer.
…
Tout le reste, c’est du bruit.
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