Chez Sanofi, la rémunération des actionnaires est clairement annoncée comme objectif principal du groupe depuis 2011.Or plus la part des bénéfices versés en dividendes est grande, moins l’est la part réservée aux investissements.Ce qui explique les licenciements, la surcharge de travail, l’augmentation des cadences, la réduction des sites jugés moins compétitifs, et l’externalisation de la recherche.Et les travailleurs ne sont pas les seuls concernés : en 2014, l’entreprise a touché 17 millions d’euros d’aides indirectes de l’État français au titre du CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), censé favoriser l’emploi, et 125 millions au titre du crédit impôt recherche.Ou comment les aides d’État financent les dividendes et la casse sociale.(Natalia Hirtz - site internet: Gresea).De fusions en licenciements massifs, de rachats en délocalisation, comment Sanofi est devenue « Big Pharma »:Des profits et des dividendes qui explosent, des patrons grassement payés… et des plans de suppressions d’emploi à répétition, ciblant notamment les équipes de recherche et développement.Le laboratoire français Sanofi illustre à sa manière le mouvement de financiarisation et de concentration qu’a connu tout le secteur pharmaceutique...( Olivier Petitjean - site internet: Bastamag.net).(Podcast également disponible sur Soundcloud):https://soundcloud.com/chroniques-minuteman-2091(Pour me soutenir):https://fr.tipeee.com/chroniques-generalistes-par-minute-man