À 33 ans, Alice se rend compte qu'elle ne connait rien de l'histoire de sa famille et décide de rendre visite à son grand-oncle, âgé de 92 ans, pour en savoir plus. S'entame alors une enquête qui lèvera peu à peu le voile sur un drame gardé secret pendant 75 ans. Un dialogue émouvant entre générations et un appel à la transmission de la mémoire.Avec son premier film « Mathilde et Rosette », c’est un très joli moment que nous propose Alice Ekman.Chercheuse en géopolitique, reconnue pour ses traveaux sur la Chine, elle réalise ici un projet plus personnel conduit ces trois dernières années en parallèle de son activité professionnelle.Elle décide de remonter le fils du passé de sa famille. Sa caméra sous le bras elle prend le train pour Bruxelles pour rendre visite à son grand-oncle pour en savoir plus. Ce grand-oncle, c’est Adolphe et il a 92 ans. De cette famille, il est le dernier de sa génération en vie. Aujourd’hui, il vit avec son épouse Rosa.Car au fil des entretiens avec Adolphe Ekman qui jalonnent le film, c’est tout un pan de l’histoire familiale resté secret pendant près de 75 ans qui se dévoile au fur et a mesure, et avec lui, l’histoire de la Shoah.Pendant près d’une heure nous reconstituerons avec la réalisatrice les pièces d'un puzzle qui l’emmènerons de Lens à Paris et de Toulouse à Washington.