Rebelles du genre - Épisode 82 - Marie"Le débat ne s'ouvre jamais sur les conflits de droits : sur le fait qu’en DONNANT des droits aux trans, on ENLÈVE des droits aux femmes.""Chaque fois qu'une jeune fille veut quitter la féminité, c'est une féministe de moins, c'est une jeune fille qui a baissé les bras.Donc ça m'inquiète. On a besoin de la colère de ces jeunes filles, pas de leur fuite!""Bonjour ! Je m'appelle Marie et je suis québécoise.Je suis une femme d'environ 50 ans, j’aime garder une petite gêne pour préciser ( je n’ai pas envie de donner mon âge exact). Je suis féministe depuis aussi longtemps que je me souvienne, j'enseigne la sociologie dans un CEGEP de la grande région de Montréal, c'est entre le lycée je crois et l'université, et je m'intéresse beaucoup à la façon dont on enseigne la question aux étudiants et aux étudiantes que je dois former. Alors, comme je disais, je suis féministe je pense depuis toujours, ma mère était et est encore féministe, dans ma famille il y a beaucoup de femmes fortes et très très féministes donc ça fait très longtemps que j'ai une réflexion sur ces enjeux-là. Quand j'étais petite évidemment, comme bien des femmes que j'ai entendu témoigner dans Rebelles du genre, j'étais plutôt Tomboy, donc je n'aimais pas vraiment me faire insérer dans une robe et ainsi de suite. J'ai beaucoup protesté ! Je me rappelle une fois, j'avais 4 ans, donc ça fait très longtemps, j'ai fait une crise épouvantable parce que je voulais porter des patins de gars parce que c'était plus amusant que des patins de fille qui sont très limités."Marie, rebelle du genre