L'opposition à la GPA fait un grand écart allant de l'extrême-gauche à l'extrême-droite, une unité de point de vue surprenante et dont le principal argument est la marchandisation du corps de femmes et le trafic de bébés qu'une telle pratique entraînerait nécessairement. Mais qu'en est-il réellement ? Et quid de la parole des enfants alors que tant de spécialistes auto-proclamés de la famille homoparentale leur dénient toute parole ?Pour en parler dans cette émission, Gilles, papa avec son mari de deux petits garçons conçus par GPA au Canada et Marie-Christine, elle-même canadienne, chercheuse et doctorante et qui réalise une étude croisée entre le Québec et la France et dont le but principal est de mettre en avant la parole des enfants de papas gay conçus par la GPA.La minute blonde de l'émission c'est quand l'animateur veut faire son malin et s'emmêle les pinceaux en voulant rappeler que déjà la GPA était autorisée par l'Ancien Testament : celles et ceux qui connaissent bien l'histoire biblique auront rectifié : la servante mère-porteuse ne s'appelait pas Sarah, Sarah étant le nom de l'épouse d'Abraham, et le père d'intention n'était pas Joseph mais Abraham... Pour remettre les choses en ordre : Sarah étant infertile, une servante a recueilli le sperme d'Abraham et a porté l'enfant du couple. La GPA, une pratique ancestrale : c'était le but de la démonstration !Une émission animée par Gérald Russo (la blonde dont il est question plus haut) et Laurence Fontelaye, Bernard Cauvin étant à la technique.