La Danse macabre de l’abbatiale de la Chaise-Dieu est connue internationalement. Le département de la Haute-Loire possède toutefois une autre Danse, réalisée presque quatre siècles plus tard, vers 1920, et due à Albert Boudon-Lashermes.
Inspirée avec une grande liberté de la Danse de l’abbatiale, elle est figurée, dans un contexte faisant suite à la Grande Guerre, avec des personnages contemporains issus en grande partie du monde militaire.
Parmi les vifs, certains ont pu faire l’objet d’une identification, d’autres restent à déterminer.
« Les transis ne sont pas terrifiants ou menaçants : ils sont plutôt espiègles, moqueurs et taquins…Ils n’attaquent pas les vivants, cherchant simplement à les entraîner dans leur danse en se jouant de leurs statuts sociaux… »
La seule femme représentée apparait sous la forme d’«un transi aux traits féminins, coiffé d’un chapeau, [et] porte un éventail »
Fabrice Grenouillet nous offre la découverte de cette frise tout en développant les éléments de la biographie de son auteur, les circonstances qui ont conduit à sa sauvegarde, puis à sa restauration par l’Atelier Thiollière, restaurateur d’art à Saint-Etienne. Il fournit le descriptif des personnages tant vifs que morts qui la composent.
Cette communication a été réalisée dans le cadre du XXème Congrès de Danses macabres d'Europe qui s'est tenu à Brest au mois de septembre 2023, dans la session « Danses macabres en France ».
Vous pouvez prendre connaissance de l’intégralité de la communication de Fabrice Grenouillet, dans les actes du colloque, disponible sur commande par e-mail à l'association : asso.dme@orange.fr.
Nos podcasts font l’objet d’une transcription audio en texte.
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