Par Olivier Lalieu, historien au Mémorial de la Shoah et membre du Centre international pour l'éducation sur Auschwitz et l'Holocauste du musée d’Etat d'Auschwitz-Birkenau et Tal Bruttmann, chercheur rattaché à l’École des hautes études en sciences sociales, auteur notamment d’ Auschwitz (La Découverte, « Repères », 2015) et, avec Christophe Tarricone, Les 100 Mots de la Shoah (PUF, « Que sais-je ? », 2016)
L’histoire de la Shoah s’appuie sur des millions de pièces d’archives conservées aux quatre coins du monde. Mais, paradoxalement, en dehors d’albums destinés à la jeunesse et des catalogues d’expositions proposées par les grandes institutions mémorielles, il existe peu d’ouvrages permettant d’appréhender le vaste patrimoine documentaire relatif à la Shoah.
Pour la première fois, des historiens européens ont choisi près de 300 de ces documents et les décryptent. Photographies, dessins, lettres, rapports, témoignages nous plongent au coeur de l’anéantissement et nous aident à comprendre les mécanismes du génocide et ses conséquences, comme les résistances qui lui furent opposées.
En résonance avec l’ouvrage éponyme, cette conférence propose un regard original sur l’histoire et la mémoire de la Shoah, fondé sur la présentation et l’analyse d’une sélection de documents.
Dans le cadre du cycle de conférences À la tête des trois grands mouvements de la zone non-occupée
Dès 1941, les premiers groupes de résistance voient le jour. Ces noyaux se structurent lorsqu’une personnalité s’impose à la tête du groupe encore embryonnaire comme Emmanuel d’Astier de la Vigerie pour Libération-Sud, Henri Frenay pour Combat ou Jean-Pierre Levy pour Franc-Tireur. Ce cycle propose de questionner la personnalité, les influences, le parcours et l’action de ces trois hommes devenus chef de mouvement.
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