Jean-Yves Leloup écrit dans l’Evangile
de Thomas : « la douceur et l’humilité sont bien les deux clés qui
nous ouvrent les portent de la gnose véritable. Faire quelque chose avec
douceur, c’est épouser davantage la profondeur de ce qui Est. « Marcher
doucement sur la terre, c’est découvrir combien elle est sacrée... » Etre
humble, comme l’humus, comme la terre, c’est tôt ou tard être fécondé ; c’est
permettre aux autres d’être ce qu’ils sont et s’accepter soi-même dans ses
limites, dans sa grandeur et laisser advenir en soi, en tout et en tous, le
Royaume… »
Gnose vient du grec gnôsis
qui signifie la connaissance, celle qui donne naissance, qui nous donne de
naître à nous-même.
Qu’est-ce que le concept de
douceur évoque pour vous ? Doux comme l’agneau… ce n’est sans doute pas
une aspiration partagée par beaucoup de nos contemporains, dans un monde où l’homme
est un loup pour l’homme… Souvent, on imagine que la douceur est molle,
permissive, mièvre ; pour moi, la douceur n’empêche pas la fermeté ;
c’est une force tranquille qui a souvent plus d’effet que les injonctions
agressives, acariâtres ou acerbes. On ne fait pas pousser une fleur en tirant
dessus.
Comment prendre soin sans douceur ?
Prendre soin, donner de l’attention, nécessite une pause, un temps pour sortir
de l’action, et de l’interaction qui nous fait réagir, s’arrêter et écouter,
observer ce qui est là, non pour le juger, non pour chercher à le changer, pour
entrer en relation avec. Cela est doux, même dans l’inconfort, entrer en relation
avec ce qui est, l’accepter pour ce que c’est, c’est déjà soignant.
Et à quel endroit
souhaiteriez-vous mettre de la douceur dans votre vie ? dans votre
relation à vous ou aux autres ? dans votre relation à votre corps ?
Quel serait le petit pas qui vous amènerait dans cette direction ?
Pourriez-vous vous considérer en
apprentissage sur ce chemin du prendre soin, comme un petit enfant qui fait ses
premiers pas ? Seriez-vous prêt à vous donner cette qualité d’attention et
de soutien, cet encouragement ferme et confiant que vous donneriez à ce petit
enfant, à chaque instant de votre vie ? Seriez-vous prêt à regarder un peu
moins le résultat et davantage le processus ? Il y a de ça aussi dans la
douceur : considérer l’être en chemin plus que la manifestation.
Il y a la douceur, et il y a l’humilité.
L’humilité d’être justement ce petit qui apprend à marcher, petit face à l’immensité
du vivant, face à tout ce qui nous échappe, tout ce que l’on ne comprend pas,
tout ce face à quoi on se sent démuni, petit par rapport à tous nos potentiels
encore non révélés, toutes nos ressources enfouies, tout ce que nous ignorons
de nous. Accepter d’être cela pour recevoir le soutien inconditionnel de la vie,
comme l’enfant reçoit le soutien de ses parents.
Vous permettez-vous, parfois, d’avoir
cette humilité-là ? Vous autorisez-vous à n’être que vous, simplement
vous, merveilleusement vous, avec toutes vos imperfections qui sont autant d’opportunités
d’offrir le précieux cadeau de qui vous êtes ?
A quoi
ressemblerait votre vie si vous preniez soin de vous avec douceur et humilité ?
Si vous accueilliez avec douceur et humilité tous les éclats de votre être qui
vous rendent justement unique et précieux ?
Pour partager et témoigner autour de toutes ces questions, c'est ici!
La
semaine prochaine, je vous invite à ne pas vous lâcher face à toutes les
sollicitations extérieures, et même à considérer comment ces sollicitations
pourraient devenir autant d’occasions de prendre soin de vous. Pensez à vous abonner!
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