Une gravure obsédante qui va conditionner l'odyssée de trois êtres d'une même famille à des époques bien différentes, une "femme-écrevisse" que Rembrandt aurait créée et qu'on ose à peine "décortiquer" (ou décrypter, de peur de voir se dissiper ses effluves de mystère...) et un récit tout en étrangeté et en radicalité douce... Voilà comment on pourrait résumer La femme-écrevisse (Editions Grasset), quatrième roman d'Oriane Jeancourt-Galignani, rédactrice en chef de la rubrique livres à Transfuge, qui avait marqué les esprits à ses débuts avec son évocation de la poétesse américaine Sylvia Plath. De jolies pages sur le jazz parsèment également ce nouvel opus.
Crédits photo: Jean-François Paga
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