Garder une activité salariée va te permettre :
- De tranquilliser ton compte bancaire et ton esprit
- De vérifier si ton side project se développe en parallèle
Mais garder une activité salariée va aussi :
- Accaparer ton mental et ton énergie. Quand tu as fini ta première journée de travail, je ne suis pas sûre que tu aies bcp d’énergie pour t’engager corps et âme dans le développement de ton side project
- Ne pas te laisser assez de temps disponible pour tester ton side project. Si tu as des demandes de contrat, de prestation, sur ton temps de travail salarié, on se retrouve face à une impasse. Bon, ok, on peut se faire porter pâle une fois, deux fois… mais ce n’est respectueux pour personne, ni pour ton employeur, ni pour tes collègues, ni pour toi ni pour le travail à accomplir.
- Retarder le lancement ce ce side project, et donc te mettre le doute et sabrer progressivement la confiance que tu as en ton projet
- Ne pas te booster à trouver plus de clients ni plus d’argent, comme tu as la sécurité financière de ton activité salariée qui compense
Jouer sur les deux tableaux n’est pas viable.
Si tu as confiance en ton projet, après en avoir testé le développement et le potentiel, lance-toi.
Tu peux peut-être bénéficier :
- d’une rupture conventionnelle
- d’une aide de pole emploi
- d’un prêt à très bas taux pour démarrer ton activité
- d’un programme en incubateur
- du soutien d’un mentor
- d’une levée de fond ou d’un financement participatif
- Du soutien de tes plus ou moins proches avec ce qu’on appelle le « love money » cad de l’argent prêté ou investi par ces proches en échange de quelque chose (des parts dans ton business, un pourcentage à la fin de l’année…)
On ne peut pas se lancer pleinement en étant à demi accaparé par autre chose.
Oui, ça fait peur de tout plaquer, oui ça fait peur de ne pas y arriver, oui ça fait peur de voir les autres réussir et d’avoir l’impression de piétiner.
Alors si tu te demandes si c’est le bon moment pour lâcher ou non ton activité salariée, voici quelques questions à te poser :
- As tu déjà vendu des produits/servcies de ton side project
- Ton activité salariée est elle plaisante
- Ton rythme te convient il
- As tu quelques économies pour pallier à une chute de tes revenus
- Es tu soutenu dans ce changement de projet?
Je te laisse répondre seul à ces questions, sans influencer aucunement tes réponses. Sois honnête avec toi meme!
Avant le grand saut, tu peux aussi :
- poser une année de disponibilité auprès de ton employeur pendant laquelle tu vas essayer de démarrer ce side project (à vérifier selon les conventions en vigueur dans ton secteur)
- Te faire payer des formations grâce à ton compte CPF pour peaufiner ton projet
- Faire des stages auprès d’entrepreneurs qui font le métier de tes rêves (et qui en vivent, hein, pas ceux qui démarrent comme toi, sinon c’est un coup d’épée dans l’eau)
- Rencontrer et interviewer des entrepreneurs dans ton secteur et faire le plein de conseils auprès d’eux
- Passer à mi-temps pour te libérer un peu plus de temps, dans l’optique néanmoins de ne pas rester à mi-temps trop longtemps! On est là pour sauter le pas, n’est ce pas?
Quand on envisage de se lancer se pose à un moment ou à un autre cette fameuse question : combien de temps cela va t’il nous prendre pour en vivre?
J’aimerais te fournir une réponse universelle, hyper simple et applicable à tous. Hélas, trois fois hélas, cela n’existe pas et il y a autant d’expérience différente que d’entrepreneur.
Pour terminer cet épisode, j’ai juste envie de te demander d’être clair avec toi-même.
Cette clarté te fera gagner un temps précieux ou te tranquillisera quant aux objectifs que tu peux te fixer.
Tu as tout ce qu’il faut en toi pour réfléchir à ce que tu as VRAIMENT envie de faire… n’attends ni l’approcbation ni le rejet des autres pur te lancer ou pour hésiter, écoute-toi… tu es la meilleure personne au monde à savoir ce qui est bon pour toi!
