Quelles sont les causes de la montée en puissance des sciences dites « alternatives » et des attitudes sciento-sceptiques. Pour y répondre, Henri Bergeron se concentre sur deux principaux types d’explications. La première concerne les échecs et les conflits d’intérêt réels et perçus de la science qui peuvent, parfois, alimenter le soutien à des formes de pseudoscience. Une seconde perspective examine la responsabilité des politiques et des politiques publiques dans ce phénomène. A ce titre, pour Henri Bergeron, le recours sélectif à la science et les échecs politiques peuvent avoir un effet négatif sur l’image de la science auprès du large public.
Henri Bergeron poursuit ses recherches sur les politiques de santé et les transformations des pratiques et de la profession médicale en étudiant divers objets : drogues illicites, alcool, obésité, recherche médicale, santé publique. Il mobilise les outils de la sociologie de l’action publique, des mouvements sociaux et mais surtout de la sociologie des organisations afin de rendre compte des dynamiques à l’œuvre dans les processus de formation de l’action publique et dans ceux qui président aux reconfigurations des champs organisationnels et institutionnels. Il est particulièrement intéressé par les liens entre savoir, expertise et politique, à la transformation numérique des organisations et des champs organisés et de manière plus générale, au changement institutionnel.
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