Le thème d'aujourd'hui résonnera en vous probablement de manière très subjective. Nous allons aborder le sujet de la religion mais aussi de l'inconscient.
Lorsque nous transposons la notion de religion à l'image des croyances pré- établies, il est normal d'admettre que certaines pensées, comportements et logiques sont dictées par un dogme. Les préceptes, les versets, les piliers, les commandements, les lois religieuses, tout autant de choses qui dictent ou proposent un art de vivre et des règles cadrantes, qui conditionnent. Mais alors, comment se construit ce degré de croyance ? Émanerait-il d'un besoin, d'un vide à combler ou bien tout simplement d'une forme d'évidence spirituelle, une illumination ? Que vient-on chercher derrière ce choix de vie, qu'il ait été conditionné ou présenté à nous ? Le degrés des pratiques veut-il également dire quelque chose et cela serait-il symptomatique d'un appel inconscient à l'accomplissement, à se rassurer ?
Qu'en est-il de l'inconscient justement lorsqu'on parle de religion ? Est-ce la notion venant appliquer une dichotomie parfaite ? Il est vrai que les deux termes ne disent pas les mêmes choses et plusieurs fois, l'un a fait la guerre à l'autre. L'existence même de l'inconscient viendrait mettre en danger l'idée de religion lorsque l'on avance qu'en nous existerait une forme de guidage déconnecté du divin, qui viendrait placer le curseur de la toute puissance en nous-même, devenir le dieu en nous. Vous comprenez alors en quoi ces deux termes ne s'entendent pas.
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