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Description

« Une sorte d’en­gre­nage infi­ni rat­tache le miné­ral, le végé­tal et l’a­ni­mal », écri­vait Anita Conti. La pre­mière femme océa­no­graphe n’a jamais ces­sé de racon­ter la mer en sui­vant les marins et, assis­tant aux avan­cées indus­trielles, d’a­ler­ter de la tour­nure du monde à la vue des océans vidés par l’être humain. Si les forêts sont le « pou­mon de l’hu­ma­ni­té », l’a­dage est incom­plet : les océans ren­ferment du car­bone et pro­duisent la plus impor­tante part de l’oxy­gène que nous res­pi­rons. Pourtant, nous sommes sourds aux réa­li­tés sous-marines. Dans les océans, deux orga­nismes sont inti­me­ment liés pour façon­ner le gaz que l’on ins­pire : le planc­ton et la baleine. Sur le pre­mier, reli­sons Conti : « Les êtres vivants du planc­ton sécrètent d’im­pal­pables traces de mucus qui sont les pièges des pous­sières miné­rales d’o­ri­gines célestes, ou sim­ple­ment conti­nen­tales et empor­tées par les vents ; et ces élé­ments s’en­foncent ; et à chaque seconde, s’en­foncent avec eux les incal­cu­lables mil­liards d’êtres qui meurent. » Pour ce qui est de la baleine, mam­mi­fère migra­teur habi­tué à nager sous les cen­taines de mil­liers de bateaux qui sillonnent le monde, nous en sui­vons, ici, la trace.


https://www.revue-ballast.fr/partout-la-mer-est-libre/


Texte de Maya Mihindou, lu par Maya Mihindou et Cyrille Choupas.


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