De l’observation à l’empreinte ou la mémoire du vivant…
Situé dans une zone pavillonnaire de Montreuil, à la frontière de Paris, entouré de jardins, entre urbanité et nature, l’atelier de Morgane Porcheron convoque les préoccupations et la matérialité de l’écriture plastique de l’artiste. On y retrouve le bitume, le macadam, la terre, une architecture industrielle, et surtout la végétation, ces plantes urbaines qui s’invitent et poussent entre mur et trottoir, dans les fissures d’un mur.
C’est dans cet espace de création, dans son écrin d’un petit matin de mars où la nature commence à se réveiller, à proximité des éléments qui animent les recherches plastiques de l’artiste que j’ai rencontré Morgane Porcheron.
Si l’artiste définit son travail plastique comme une archéologie du quotidien, qu’elle matérialise à travers la sculpture, l’installation, la photographie, le dessin, la pratique de Morgane Porcheron est une réflexion sur l’impact de la nature sur les constructions humaines et des gestes de l’Homme sur la nature.
Par ses œuvres construites comme des paysages, en grattant et en superposant différentes couches, Morgane Porcheron révèle l’invisible, ce qui est caché. Par la prise d’empreintes, par les éléments récupérés, récoltés, par les terres utilisées, elle vient pointer du doigt ce qu’elle observe de son quotidien, les conséquences des gestes de l’Homme sur notre environnement.
Pour découvrir le fil du processus de création de Morgane Porcheron, nous vous invitons à découvrir son interview réalisée pour FranceFineArt.
Anne-Frédérique Fer
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