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Description

Régis Perray

Résider, voyager

au Centre d’art contemporain Pontmain

du 4 juillet au 30 août 2020

http://www.centredartpontmain.fr/

http://www.regisperray.eu

communiqué de presse

L’équipe du Centre d’art contemporain Pontmain

Stéphanie Miserey, Direction

Justine Lebourlier, Chargée des publics – Communication

Régis Perray observe depuis plus de 30 ans les rues, les bâtiments, les objets, les sols…. Archéologue du quotidien, il ponce, balaie, collecte, restaure, dévoile, dialogue avec la mémoire de lieux ordinaires et s’attache à rendre visible ce qui ne l’était plus.

À l’occasion des 20 ans du centre d’art, l’artiste présente une sélection d’installations, de photographies, de sculptures et de vidéos réalisées au cours de ses voyages depuis sa première venue à Pontmain en 2000. Il réalise également une œuvre inédite « La voûte étoilée » en écho avec l’histoire du centre d’art.

« Régis Perray a le sens du beau. Celui qui tient tout autant à ces objets chargés d'histoire et de poussière qu'à ces savoir-faire qui relèvent de pratiques artisanales ancestrales. Aucune nostalgie pourtant, sinon prospective tant il sait jouer du temps, composer avec les symboles et, finalement, surprendre le regard là où il ne s'attend pas à être convoqué. En cela, son œuvre est pleine de malice, d'esprit et de poésie. » Philippe Piguet

 

 

« Le geste de Régis Perray consiste donc, pour une bonne part, à nettoyer. Plutôt que d’en rajouter, il soustraie. Ce qui apparaît au terme de l’opération est le fruit d’une soustraction. C’est en ôtant la poussière, la crasse et les couches anciennes que le parquet se révèle dans tout son éclat. C’est aussi, il faut en convenir, un geste de sculpteur (pas de peintre), mais rendu à sa littéralité et à son origine : la taille et l’excavation. » Jean-Marc Huitorel, « Sur la terre comme au ciel », 2006

« Régis Perray se met au service d’un patrimoine rendu invisible, abandonné, indésirable ou bien trop commun pour être considéré à sa valeur. Il engage un dialogue mutuel avec le lieu et grâce à une gestuelle laborieuse mais humaine, il lui restitue simplement son existence. [...] Sa pratique est donc plurielle puisqu’il utilise aussi bien la photographie, l’installation et l’action. [...] Il sonde les bâtiments, les lieux de culte ou les rues d’une ville, au sein desquels il s’attache à l’observation non seulement des sols, mais aussi des objets (triviaux et sacrés) qu’il va ensuite s’approprier en les collectionnant.» Julie Crenn, « Les pieds sur terre », 2013


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