Bienvenue dans ce nouvel épisode de la saison !
Aujourd’hui,on parle d’écologie et de santé mentale. Alors, c’est vrai, c’est pas la première fois que j’aborde le sujet dans l'Instant Papillon, on a déjà parlé d’éco anxiété, d’épuisement et de burn out.
Mais, vu l’état du monde et le manque de réponses politiques, je pense qu’il est bon de se rappeler à quel point notre santé mentale est un enjeu systémique : non, nous ne sommes pas des cas isolés, trop faibles ou trop sensibles pour être capables d’affronter la brutalité de notre monde en déclin.
En fait, ce qui nous préoccupe, préoccupe des milliers d’autres personnes, et de façon exponentielle.
C’est une étude publiée en avril 2025 par l’Agence de la Transition écologique en France (l’ADEME) qui le montre.
Elle dit qu’1 Français sur 10 présente un niveau élevé d’éco-anxiété, avec des risques avérés pour sa santé mentale.
Qu’1 personne 1 sur 6 se trouve dans une zone de fragilité, avec des symptômes modérés qui peuvent évoluer. Que ¾ des personnes interrogées ne manifestent pas de signes inquiétants.
Cela montre que l’éco-anxiété est un continuum avec des scores et des symptômes progressifs.
Et puis ça permet de mettre de la nuance dans la compréhension du phénomène : il n’y a pas les personnes qui s’en foutent d’un côté, et celles qui paniquent de l’autre.
L’étude révèle encore que ce ne sont pas les jeunes qui sont les plus éco-anxieux, mais les 25-34 ans.
Qu’aujourd’hui l’éco-anxiété touche plus les femmes, les personnes diplômées, dans les grandes agglomérations.
Et que plus on est engagé dans les enjeux environnementaux, plus le risque augmente.
Les solutions recommandées : renforcer les politiques de transition et aussi reconnaitre l’éco-anxiété comme une question de santé publique.
Moi, mon anxiété pour demain, elle est toujours un peu tapie là, pas loin dans l’ombre.
Et puis elle surgit de temps en temps.
Comme en janvier, avec l’investiture de l’autre là, et toutes ses conséquences…
J’ai ressenti de l’impuissance, de la tristesse, de la colère, Et de la PEUR.
Une peur ancrée dans le bide.
Un signal profond qui me hurle que demain ne sera pas comme aujourd’hui.
Un besoin imminent de trouver refuge, d’organiser une sorte de mise en sécurité.
Et de me sentir plus autonome, notamment pour manger. Là je me rends compte que je suis loin du compte.
Alors j’ai repensé à Ophélie, une jeune femme que j’avais rencontrée dans un stage de voix off y a quelques années.
Sur Instagram aujourd’hui, j’ai vu qu’elle montre comment elle fait pousser ses légumes dans son micro jardin bruxellois.
J’ai eu envie d’aller la voir. J’ai passé un moment précieux avec elle, pour suivre le fil de sa résilience et de sa résistance potagère.
Je te souhaite une bonne écoute !
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A bientôt !
Stéphanie
L'Instant Papillon est une production d'Ouvrir la voix asbl. Réalisation Stéphanie Grosjean. Création sonore Cédric Vanstraelen. Création visuelle Jennifer Ghislain.
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