Ce lundi, les représentants des principaux syndicats agricoles ont claqué la porte du Groupe national loup, réuni à Lyon à la préfecture de région. En cause l’annonce des chiffres de l’Office français de la biodiversité (OFB) indiquant une stabilisation de l’espèce en France, 906 individus contre 921 l’an dernier. Or ce recensement détermine le nombre de prédateurs pouvant être prélevés en cas d’attaques répétées sur les troupeaux selon un plafond fixé à 19% de la population. Les éleveurs mécontents reprochent aussi à l’Etat son retard dans l’élaboration des grands axes du futur plan loup 2024-2029, qu’ils aimeraient transformer en « plan de sauvegarde de l’élevage » avec une simplification des tirs de défense. Le Haut-Alpin Edouard Pierre, représentant les Jeunes Agriculteurs, développent les raisons de ce coup de colère destiné à faire pression sur l’Etat en vue du prochain plan alors que les attaques ont bondi de 20% en 2022.
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