Il était une fois, en Ausonie, une demi-douzaine d’oies qui débarquaient, conquérantes, dans l’auberge relais de la Patte d’Oie.
Un flan onctueux, un regard suspicieux et un coup de cuillère malheureux plus tard, la situation dérapa.
Tandis que Pio luttait contre les volatiles en surnombre et que Zeferina se portait à son secours, Ricochet achevait de faire les poches des clients et achetait enfin le silence, provisoire, de Margarette Gigonzil
Néanmoins, une fois la volaille matée et Ricochet confronté à son inaction lors de la Rixe, les Canailles estimèrent qu’il était temps de se préparer à prendre la route aux côtés des Chevaliers du Front tandis que ceux-ci obtenaient les faveurs de deux mystérieuses dames dans un carrosse.
Si Zeferina tenta en vain d’identifier qui étaient ces deux voyageuses au blason à la pomme qui lui jetaient des regards jaloux et assassins, Pio maugréa contre le tournesol que l’une d’elle avait offert à Sir Filipeto.
Celui-ci n’apprécia guère que l’on médise de la faveur qui lui avait été faite et les deux chevaliers évitèrent de peu de régler leurs comptes dans un duel grâce à Ricochet qui parvint à calmer le jeu.
Puis la compagnie se mit finalement en route en direction de l’antre de Maman Tarasque, avançant au rythme des caprices de Dame Iris et du tressautement inquiétant des amphores de Feu Archaïque.
Enfin, quelques jours plus tard, au détour d’une route, le convoi aperçu une caravane gisant sur le bas-côté, entourée de cadavres.
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