Listen

Description

Que seraient les drag queens sans les clubs ? Et que seraient les clubs sans les drag queens ? Depuis l’explosion de Drag Race aux États-Unis puis maintenant en France, l’art du drag se décline partout sur les scènes de stand up, au cinéma, dans les salles de concert ou les théâtres, mais le dancefloor restera toujours la base arrière de toutes ces artistes qu’on ne voyait auparavant que la nuit. L’époque a changé - n’en déplaise à d’aucuns toujours coincé dans la France du Maréchal - et Nicky Doll emmène cet automne ses All Stars de Drag Race France dans tous les Zénith de France, avant une date historique le 6 novembre à l’Accor Arena. Oui oui, l’Accor Arena où j’ai vu Chantal Goya quand j’étais gamin, The Cure ou Juliette Armanet un peu plus tard, où certains vont voir des matchs de tennis ou des courses de moto, Bercy quoi, va accueillir un show de drag queens. Et histoire de bien les faire chier sur CNews, Barbara Butch prend la direction artistique de Nuit Blanche, et d’autres soirées pensées par des drag queens éclosent partout en France, comme la Folle de Rage, la soirée de Julien de Bomérani qui est aujourd’hui mon invité. Enfant gymnaste, c’est quand il était barman à la Villa Rouge à Montpellier qu’il a découvert son drag, et l’envie de passer derrière les platines.


Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.